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LIBERTÉ D’EXPRESSION – Le premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) a fait une sortie remarquée, mardi 2 juin. Invité de l’émission Dayf al-Aoula, diffusée sur la chaine Al Aoula, Driss Lachgar a défendu le film Much Loved ainsi que le festival Mawazine.

Envers et contre l’Istiqlal, dont le secrétaire-général était présent, Driss Lachgar a exprimé le point de vue de son parti sur la censure du dernier film de Nabil Ayouch. « Le ministre de la communication Mustapha El Khalfi a justifié la censure du film par l’atteinte qu’il comporte à l’endroit de l’image du Maroc. S’il considère que l’image du Maroc est de cette fragilité, au point d’être salie par un film, il (Mustapha El Khalfi, ndlr) y porte lui-même atteinte. Le Maroc a une civilisation, une histoire, une diversité et des institutions, qui font de lui un pays fort », a martelé Lachgar.

Driss Lachgar a aussi confié avoir « reçu, sur ma page Facebook et sur ma boite mail, des dizaines de liens pour visionner le film, chose que je n’ai pas faite. Je ne peux donc juger de sa qualité, mais je considère que nul n’a le droit d’imposer ses vues sur l’art et sur la création ».

De Mawazine, le premier secrétaire de l’USFP dira qu' »aujourd’hui, Rabat s’offre en modèle international de la diversité, et en véritable exception. L’exception, c’est qu’une ville comme celle-ci offre au spectateur cinq stations différentes, où l’on retrouve des scènes marocaines, arabes, internationales. Bref, de la musique pour tous les gouts.