Google : Le 98ème Anniversaire de Farid Shawki
Farid Chawki Mohammad Abduh Badawi, né le 30 juillet 1920 au Caire et décédé le 27 juillet 1998, connu sous le nom Farid Chawki, était un acteur égyptien, scénariste et producteur de films. Wikipédia
Naissance : 30 juillet 1920, Le Caire, Égypte
Décès : 27 juillet 1998, Le Caire, Égypte
Épouses : Soheir Turk (m. 1970–1998), plus…
Enfants : Rania Farid Shawqi, Nahed Shawki, Abir Shawki, Muna Shawki, Maha Shawki
Frère : Ahmad Shawki
Décés de l’acteur égyptien Farid Chawki
CELUI QUI EST MORT DEUX FOIS
Farid est parti! Mais il a laissé une filmographie étoffée qui témoignera à jamais des talents d’un artiste né. Dans ses mémoires publiés en 1978, le Jean Valjean égyptien a écrit « L’artiste ne peut décider du jour où il doit s’arrêter, pas plus que les critiques. Seul le public peut dire un jour: Farid cela suffit. Et à ce moment-là je m’arrêterais et le train de vie lui aussi s’arrêtera pour moi ».
L’acteur égyptien Farid Chawki est décédé à l’âge de 76 ans. Cette fois, la mauvaise nouvelle a été confirmée par l’agence de presse égyptienne MENA! On aurait aimé qu’elle soit une deuxième blague comme d’ailleurs la première qui a faussement fait le tour du monde.
Farid Chawki
Farid Chawki a donc rendu l’âme dans la nuit de lundi à mardi 28 juillet. Le défunt avait été admis à plusieurs reprises à l’hôpital durant ces derniers mois.
Après une longue maladie, Farid est mort. Une maladie qui le rongeait à petit feu. Malgré cela, le « roi de l’écran », comme on le surnommait, n’affichait point le moindre signe de désespoir
Fausse alerte
Toujours souriant, cloué au lit, même après la fausse nouvelle de la télévision égyptienne, le 17 juin dernier. Ce jour là, commentant cette fausse rumeur, il l’a qualifiée de simple « répétition », « Il s’agissait d’une répétition générale », a-t-il dit en souriant.
À l’origine de cette fausse alerte, la télévision. Elle avait interrompu ses programmes pour annoncer la mort de l’artiste, avant de le démentir. Mais l’effet de cette information erronée a été comme un euphorisant pour Farid : « Je remercie infiniment le grand public qui s’est renseigné nombreux par téléphone et par fax dès la diffusion de cette information. », avait-t-il commenté. « J’ai eu le sentiment qu’il s’agissait de mon frère, mon père, ma mère et toute ma famille, j’ai senti que j’avais ma récompense pour mon travail durant toutes ces années ».
Ce jour là, interrogé sur ses projets, il a répondu; « je prie Dieu qu’il m’accorde encore davantage d’années car je veux continuer jusqu’au bout à rendre au public l’amour qu’il m’a donné, avec tout ce que j’ai d’art et d’amour comme je le fais depuis cinquante ans ». Farid ne pouvait pas savoir qu’il n’aura malheureusement pas le temps de le faire. Fatalement, ses vux ne seront pas exaucés! L’épouse de l’acteur, Mme Souheir Tork, avait auparavant déclaré que son mari « se porte parfaitement bien, il se porte comme un charme. »
« Mon père a été très secoué par cette histoire », a expliqué pour sa part la fille du comédien Mme Nahed Chawki, « J’étais dans la rue lorsque des proches m’ont appelé sur mon téléphone portable pour m’annoncer la nouvelle, je me suis précipitée et j’ai trouvé mon père chez nous, en bonne santé. Dieu merci. »
Ce jour là, la télévision publique égyptienne a affirmé que « L’Egypte avait perdu l’un de ses grands artistes ». L’agence MENA qui avait ellemême annoncé la mort du comédien et diffusé une longue biographie a indiqué que « la télévision égyptienne a démenti cet après-midi le décès du grand artiste Farid Chawki après avoir interrompu ses émissions pour annoncer son décès ». Curieusement, Farid Chawki avait lui-même joué de façon prémonitoire le rôle d’un homme donné pour mort mais vivant en réalité dans « Expulsé du paradis », un film qui remonte aux années 70. Farid Chawki est mort! Après Mahmoud Lmaliji et Youssef Wahbi, deux ténors du 7ème art égyptien, Farid s’est doucement éteint après une grande carrière passée devant la caméra et sur la scène.
Un roi de l’écran
Farid est parti! Mais il a laissé une filmographie étoffée qui témoignera à jamais des talents d’un artiste né.
Dès son enfance, ce garçon prénommé Farid a manifesté, plus que ses camarades à l’école, un grand engouement pour la comédie. Dénichant les talents précoces de son fils, Chawki le père l’a confié au fondateur du théâtre égyptien Youssef Wahbi et Zaki Tolaïmate. Auprès de ces deux »institutions », Farid a appris toutes les recettes et tous les secrets qui ont étaient derrière la réussite de sa carrière professionnelle.
Et c’était parti pour une grande saga faite de films qui ont installé Farid Chawki comme un acteur aux inépuisables talents!
Connu pour ses rôles de « méchant dur », il a joué dans plus de 400 films, en particulier à l’âge d’or du cinéma égyptien. Farid Chawki, surnommé le « Roi du terso », ou de la troisième classe, pour ses films d’action qui attiraient surtout une clientèle populaire, jouait avec succès au début de sa carrière le rôle du « méchant ».
Il avait par la suite interprété des personnages de colosse au grand cur qui utilisait sa force physique pour se faire justice, caractère qui lui avait valu le surnom additionnel de « monstre du grand écran ». Son rôle de jeune délinquant dans le film « Ils m’ont rendu criminel », en 1950, avait aidé à l’annulation dans le casier judiciaire des mineurs, du premier antécédent criminel.
Marié à quatre reprises et père de quatre filles, il vivait depuis 1971 avec sa quatrième épouse Soheir Tork et leur deux filles.
Mardi 28 juillet, Farid Chawki a été inhumé, après des obsèques populaires qui se sont tenues dans une mosquée du Caire.
Dans ses mémoires publiés en 1978, le Jean Valjean égyptien a écrit « L’artiste ne peut décider du jour où il doit s’arrêter, pas plus que les critiques. Seul le public peut dire un jour: Farid cela suffit. Et à ce moment-là je m’arrêterais et le train de vie lui aussi s’arrêtera pour moi ».