Le buzz des Etats-Unis : les pratiques de Facebook provoquent un tollé


Facebook a manipulé les informations de quelque 700.000 utilisateurs pour étudier la « contagion émotionnelle ».
Facebook à l’origine d’une étude polémique
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Une recherche publiée récemment explique comment Facebook a manipulé en secret les informations de près de 700.000 utilisateurs anglophones pour étudier « la contagion émotionnelle ». Pendant une semaine, Facebook et des scientifiques des Universités Cornell et de Californie à San Francisco, ont modifié le contenu des informations reçues par un groupe d’utilisateurs afin d’étudier l’impact sur leurs émotions. Les auteurs cherchaient à savoir si le nombre de messages positifs ou négatifs lus par les utilisateurs influençait la teneur de ce qu’ils postaient eux-mêmes sur le site. Ils ont constaté que les utilisateurs ciblés commençaient à utiliser davantage de mots négatifs ou positifs selon l’ampleur des contenus auxquels ils avaient été « exposés ». « Les états émotionnels sont communicatifs et peuvent se transmettre par un phénomène de contagion, conduisant les autres personnes à ressentir les mêmes émotions sans en être conscientes », écrivent les auteurs de cette recherche. L’étude provoque depuis un gros « buzz » sur la toile. Certains internautes expriment « leur trouble profond » et qualifient la méthode utilisée « d’alarmante » ou de « démoniaque ».
Aereo a perdu une bataille, mais pas la guerre
C’est une belle histoire d’entreprise qui s’interrompt brutalement… mais qui reprendra peut-être un jour. Contestée par la Cour Suprême , la start-up Aereo a suspendu son service de télévision sur internet ce week-end. L’entreprise espérait révolutionner la télévision, en offrant pour 8 dollars par mois un bouquet de chaînes. Elle ne rémunérait pas les chaînes qu’elle relayait, passant par un système d’antennes individuelles qu’elle espérait légale. Mais la Cour suprême a jugé qu’elle violait la propriété intellectuelle des chaînes, éloignant ainsi le risque d’une remise en question de l’emprise des grands réseaux traditionnels sur le marché américain. L’entreprise ne s’avoue pas vaincue pour autant. «  Mercredi, la Cour suprême des Etats-Unis a annulé une décision de justice en faveur d’Aereo, ce qui représente un sérieux revers pour les consommateurs », a déclaré le directeur général du groupe Chet Kanojia dans une lettre à ses clients . « Suite à cette décision, notre affaire a été renvoyée devant une instance inférieure. Nous avons décidé d’interrompre nos activités temporairement le temps de consulter le tribunal et de prévoir les prochaines étapes », a-t-il ajouté.
La pilule du lendemain devant la Cour Suprême
La Cour suprême des États-Unis décidera aujourd’hui si un employeur peut invoquer ses croyances religieuses pour limiter l’accès de ses salariées à la pilule du lendemain. Militants féministes et anti-avortement devraient se bousculer sur les marches de la Cour, le tout dernier jour où la haute Cour siège avant trois mois de pause estivale. La controverse porte sur quatre des vingt moyens de contraception entièrement remboursés par la loi «Obamacare» – deux pilules du lendemain et deux types de stérilet – que des entreprises refusent de prendre en charge au titre de l’assurance-maladie, au nom de leurs convictions religieuses. La chaîne familiale de matériels d’arts créatifs, Hobby Lobby, et une petite entreprise de fabrication de placards, Conestoga, risquent une amende si la Cour suprême leur donne tort, pour leur refus de se conformer à la loi pour ces méthodes de régulation des naissances qu’elles comparent à un avortement. Dirigée par la famille Green, la chaîne Hobby Lobby Stores, dont le siège se trouve en Oklahoma, est fermée le dimanche, jour du Seigneur, et «rend grâce à Dieu» sur son site internet pour sa réussite économique. Elle considère que la couverture de ces quatre méthodes «viole les valeurs religieuses qu’elle tente chaque jour d’appliquer». « Si on vit dans un pays où les gens peuvent ne pas appliquer la loi parce que leur conscience est offensée, nous allons tomber dans un sacré chaos», rétorque le professeur de droit de l’université de Géorgie,


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