Nabilla : son premier rôle au cinéma attribué à une autre actrice
C’était un projet qui lui tenait à cœur. Nabilla devait tourner dans son premier long-métrage. Mais face à ses démêlés judiciaires, le réalisateur, Pitof, a préféré revoir son casting.
2015 devait être une année pleine de succès pour Nabilla. La jeune femme, chroniqueuse dans Touche pas à mon poste, devait entamer prochainement le tournage de La Dame Blanche, son premier vrai film au cinéma.
Un conte horrifique dans lequel elle tenait un rôle, certes secondaire, mais primordial puisque le réalisateur Pitof (Vidocq, Catwoman) lui offrait la scène d’ouverture, qui s’annonçait mémorable.
Selon nos confrères de Télé-Loisirs, ce dernier a toutefois préféré jeter l’éponge devant les ennuis judiciaires de sa future star. Nabilla est toujours incarcérée à la prison pour femmes de Versailles, accusée d’avoir poignardé son compagnon, et nul ne sait à l’heure actuelle si elle pourra bénéficier prochainement d’une libération provisoire.
Les producteurs de la Dame Blanche, en accord avec Pitof, ont trouvé une remplaçante à Nabilla. Il s’agit de Victoria Bonya, un mannequin russe incendiaire à la notoriété encore confidentielle dans l’Hexagone.
C’est un coup dur pour Nabilla qui n’a jamais caché son ambition de briller dans le 7ème art. La jeune femme avait déjà été approchée par Lisa Azuelos, la réalisatrice de Lol, qui souhaitait la faire figurer au casting de son prochain film.
Une perspective qui enthousiasmait Nabilla il y a encore quelques mois. « C’est concret, il y a un projet en cours, expliquait-elle en juin dernier à Metronews. Après, ce qu’il faut savoir, c’est qu’entre l’écriture, la réalisation et la sortie, un film prend du temps. Un an, voire deux. Mais j’ai revu Lisa à Cannes et elle n’a pas parlé pour rien. »
La jeune femme expliquait d’ailleurs recevoir pas mal de propositions de producteurs. « Si les gens du cinéma s’intéressent aujourd’hui à moi, analysait-elle, c’est parce que je suis encore « blanche », parce que je n’ai pas fait plein de trucs… » ! Hélas, depuis, il s’est passé « plein de trucs »