Les auteurs d’une série internet belge diffusée par la RTBF et France 4 ont préparé sa troisième saison à Lachaise Ils y racontent la vie d’étudiant avec humour et beaucoup d’autodérision.”J’ai créé une page Facebook où je racontais des anecdotes de la vie d’étudiant. Ç’a très bien marché et on s’est dit pourquoi ne pas en faire une web série ?

Dylan Klass, Lionel Delhaye et Benjamin Torrini sont venus se mettre au vert en Charente pour mettre la dernière main
Dylan Klass, Lionel Delhaye et Benjamin Torrini sont venus se mettre au vert en Charente pour mettre la dernière main. PHOTO/Photo CL
Ils ont 23 et 24 ans. Ils sont étudiants, brillants en cinéma, en comédie dramatique ou même en sciences po à Bruxelles. Brillants parce qu’ils viennent de décrocher leur diplôme et sont les auteurs heureux de la web série « Typique » qui fait les beaux soirs de la RTBF (la radiotélévision belge de la communauté française) et apparaît sur France 4 après avoir fait le buzz sur Youtube.

Dylan Klass, Benjamin Torrini, Lionel Delhaye sont depuis le début de la semaine à Lachaise, près de Barbezieux, pour mettre la dernière main à la troisième saison de cette série (le quatrième coauteur est resté pour sa part à Londres). « Typique », c’est un programme court et hilarant sur la vie de six étudiants parfois au bord de la crise de nerfs, de la crise d’angoisse, de foie ou de rires. Les coauteurs achèvent les dialogues dans le jardin de « La Longère » de Christian Delhaye, producteur de la web série et papa de l’un d’entre eux.

Tout est parti d’un gag signé de Dylan Klass, l’étudiant en sciences po. « J’ai créé une page Facebook dans laquelle je racontais des anecdotes de la vie d’étudiant. Ç’a très bien marché et on s’est dit pourquoi ne pas essayer d’en faire une web série? ». D’autant que ses trois acolytes, tous dans le milieu du cinéma, y ont vu une belle opportunité de s’exercer à leur passion. « Les programmes courts commençaient à faire leur trou en France avec la série “Bref”. Sur le net, on voyait des séries intéressantes mais mal réalisées ou l’inverse. On s’est dit que l’on était capable de faire mieux ».

La première saison (douze épisodes entre 5 et 7 minutes) diffusée sur Youtube a fait un carton. « Quand on constatait le matin le nombre de vues, on s’est dit qu’il se passait quelque chose », disent-ils.