Zina Daoudia – Aatini Saki | زينة الداودية – أعطني صاكي
زينة الداودية في أغنية اعطيني صاكي في اختتام مهرجان « تيميتار » بأكادير
Depuis qu’elle réclame son sac pour se refaire une beauté, Zina Daoudia est sur toutes les lèvres. Qu’on l’aime ou qu’on la critique, celle qui a commencé sa carrière sur des notes de raï a su remettre le chaâbi au devant de la scène en lui conférant une certaine hype, l’introduisant à un nouveau public. Plus de 55 millions de vues sur son profil Youtube et plusieurs polémiques à son actif, Zina Daoudia est devenue une véritable diva de la musique populaire que tout le monde connait. Sa recette ? Une présence forte sur les chaînes nationales mais aussi une bonne maîtrise de la musique à l’ère du numérique. Fini les pochettes kitsch sur les étalages des disquaires, la chanteuse populaire leur préfère Youtube et iTunes où elle vend ses singles. Si elle n’accorde habituellement pas d’interviews à la presse, elle s’est pourtant livrée à nous lors d’une rencontre exclusive.
C’est totalement faux. Ce ne sont pas des sonorités khaliji, mais plutôt occidentales. La musique est profondément inspirée de la techno, agrémentée par des notes de kamanja, de piano et de bendir que j’ai moi-même jouées. C’est un rythme nouveau qui ressemble peut-être au khaliji, mais qui n’a pas été conçu ainsi à la base. Ceux qui ont critiqué ma musique n’ont juste rien compris à ce que je fais.
Certaines chansons issues du registre chaâbi débordent de vulgarité, pourquoi personne ne les critique ? Ils se sont attaqués à ma chanson parce qu’elle a cartonné. Je ne réagis pas parce que j’accepte les critiques. Cela prouve que je suis suivie et qu’on s’intéresse à moi.
Avant toutes choses, cette chanson a une connotation comique. Elle évoque la volonté d’une femme à se maquiller et à se sentir belle. Toutes les femmes aiment être coquettes, et c’est leur droit. Entre amies, il nous arrive souvent qu’on prenne nos sacs à main pour se refaire une beauté. C’est une chanson toute simple, amusante, qui cherche avant tout à divertir.
Pas pour l’instant. Actuellement, je m’apprête à faire la promotion de mon nouveau single Cheddi Weldek 3lia, dont le clip sera tourné entre la Thaïlande et la France.
Du lundi 2 au dimanche 8 mars, la chaîne marocaine 2M met à l’honneur la femme avec une programmation concernant son statut, ses droits, le harcèlement qu’elle subit, etc.
2M met la femme à l’honneur avec une programmation spéciale, du lundi 2 au dimanche 8 mars. Une occasion pour parler de la situation actuelle de la femme et de ses droits. L’émission Moukhtafoun, reviendra sur la violence conjugale et le mariage précoce avec trois témoignages.
Moubacharatan Maakoum organisera un débat sur la situation des femmes arabes. Kif Al Hal s’intéressera à certains tabous comme la sexualité ou encore le harcèlement, d’ailleurs, ce sera peut-être l’occasion d’aborder le harcèlement de rue.
Le samedi, Nghaniwha Maghribiya, mettra à l’honneur des artistes marocaines comme Tihitit. Elles raconteront leurs parcours, leurs espoirs concernant leurs métiers, mais aussi leur pays. Un sujet intéressant lorsque nous savons que le secteur artistique est ébranlé ces dernières semaines par le débat de liberté d’expression face à la chanson « 3tini Saki » de Zina Daoudia.
Enfin, « Tahqiq », présentera ces chefs de famille qui sont des femmes. Une Marocaine sur trois qui travaille est chef de foyer, selon une étude menée par le Haut Commissariat au Plan. Elles subviennent aux besoins de leurs familles, tout en gérant une vie de famille. Qui sont-elles, comment s’en sortent-elles, sont-elles aidées à la maison par leur mari, ou subissent-elles le stéréotype de la femme à tout faire? Toutes ces questions et tant d’autres seront abordées lors des émissions de cette semaine, sur 2M.
Les paroles de la chanson « 3tini saki » continue de faire polémique au Maroc. Et malgré plusieurs menaces de poursuites en justice, la chanteuse marocaine Zina Daoudia assure qu’elle n’a toujours pas reçu de plainte contre elle.
« 3tini saki » (donnes moi mon sac) la chanson de Zina Daoudia a déjà dépassé les 11 millions de lectures sur Youtube. Un succès inattendu qui n’a pas attiré que de bonnes critiques. Les paroles jugées trop osées, ont été l’occasion pour certains détracteurs de la chanteuse de s’exprimer.
D’après elle, ces gens-là, notamment un politicien qui voulait porter plainte contre elle, profitent de sa notoriété pour se faire connaître à leur tour.
Pourtant, interviewée par Sayidaty, la chanteuse révèle que malgré toutes les menaces de plaintes, elle n’en a reçu aucune jusqu’ici. Les détracteurs se seraient-ils calmés après avoir eu ce qu’il voulait : une petite heure de gloire ?
Daoudia aurait-elle pris la grosse tête ? C’est ce que semble penser un magazine féminin, après que la chanteuse lui a réclamé 120 000 dirhams pour une photo de couverture.
Un magazine féminin, connu au Maroc, a demandé à la chanteuse Zina Daoudia de faire la Une de son magazine. Cette dernière était d’accord, à la condition que ce dernier lui verse la modique somme de 120 000 dirhams d’après le magazine.
Le contrat contenait une photo de couverture et cinq autres en interne. Le magazine a refusé cette demande, justifiant que la chanteuse avait déjà posé en Une pour eux, sans demander la moindre rémunération.
Une source de pense que le succès de « 3tini saki » (donnes moi mon sac), lui serait monté à la tête. La chanteuse fait déjà beaucoup parler d’elle ces derniers temps à cause des paroles de sa chanson. Elle a su, cependant, se défendre face à ces critiques. Que dira-t-elle à cette dernière ? La confirmera-t-elle ?
Des plaintes déposées, d’autres retirées. Younes Benslimane, avocat et politicien du parti PJD le confirme à Alayoum24 : la chanteuse marocaine Zina Daoudia sera bel et bien poursuivie en justice.
Suite aux rumeurs de plaintes contre la chanson « 3tini saki » (donnes moi mon sac) de Daoudia, Younes Benslimane le confirme à Alayoum24, la chanteuse sera poursuivie en justice pour ses paroles jugées trop osées.
Deux plaintes seront déposées, la première à Casablanca, où réside la chanteuse, et la deuxième à Marrakech, lieu de la seconde résidence de Zina Daoudia. Le politicien déclare pourtant être pour la liberté d’expression, qui a pour limite la portée négative de cette chanson.
Explications
Au début, il ne voulait pas porter plainte pour ne pas ébruiter l’affaire et risquer de faire connaître la chanson. Cependant, Daoudia étant une chanteuse très populaire au Maroc, ses paroles ont été écoutées près de 6 millions de fois. Une telle portée dérange Younes Benslimane qui parle de l’influence que pourraient avoir ces paroles sur les petites filles qui se filment en train de chanter du Daoudia en dansant.
Il déclare avoir reçu plusieurs plaintes d’associations qui estiment que la chanteuse insulte les Marocaines en parlant de ce mode de vie. Le politicien ajoute que la plainte n’est pas contre Zina Daoudia mais plutôt contre ses paroles, qu’il voudrait voir interdites de diffusion. Ceci est, d’après lui, un message à tous les artistes qui se devraient de respecter davantage les traditions et l’image du Maroc.