Pour éviter tout retard dans le processus de réforme des retraites, qui coûtent 620 millions de DH chaque année à l’Etat, le Chef de gouvernement s’est dit prêt à accéder aux requêtes des Centrales syndicales.
La réunion marathonienne qu’a eue mercredi le Chef de gouvernement avec les Centrales syndicales aurait donné les résultats escomptés, rapporte le quotidien arabophone Akhbar Al Yaoum. Selon des sources proches du dossier citées par le quotidien, le Chef de gouvernement aurait qualifié de «raisonnables et sans impact sur les équilibres financiers» du pays, les requêtes des Centrales syndicales.
Ainsi, le premier pas vers la résolution de ce dossier se matérialise à travers l’approbation par Abdelilah Benkirane du relèvement de la pension minimale de retraite à 1.500 DH contre 1.000 DH actuellement. Une décision qui bénéficiera à quelque 11.000 retraités des administrations publiques à travers le pays. Les allocations familiales pour «le quatrième enfant» seront, elles, relevées à 200 DH par mois contre 36 DH par mois actuellement, affirme Akhbar Al Yaoum. En conséquence, une familles ayant quatre enfants percevra un total de 800 DH par mois en guise d’allocations familiales. En contrepartie de ces «concessions», les syndicats se sont engagés à lever leur “veto” et à donner leur bénédiction au projet de réforme des retraites, menacé à l’horizon 2020, rapporte le quotidien.
Pas d’augmentation des salaires en vue
Si Benkirane a adopté une certaine souplesse face à ces requêtes, il s’est cependant montré plus intransigeant concernant l’augmentation de 25% des salaires des fonctionnaires, réclamée par les syndicats. Le principal argument avancé pour justifier ce refus est le poids que représenterait une telle mesure sur les finances de l’Etat: 25 milliards de DH par an. Il a par ailleurs proposé un scénario alternatif afin d’apaiser les tensions qu’un tel refus pourrait engendrer.
Selon le quotidien arabophone, le Chef de gouvernement a remis sur la table l’idée d’une réduction de l’imposition sur les salaires. Cependant, aucune décision ne sera prise pour le moment. Il faudra attendre les résultats d’une étude que mèneront Mohamed Boussaïd, ministre de l’Economie et des Finances et Driss El Azami, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances chargé du Budget. Cette étude porte sur les effets d’une réduction de l’impôt sur le revenu. Elle servira à l’élaboration du dernier projet de Loi des Finances du mandat de l’actuel gouvernement.
Une femme escroc est récemment tombée dans les filets des autorités à Casablanca après avoir arnaqué une autre femme en lui subtilisant 150.000 DH.
La police judiciaire de Hay Hassani a dernièrement arrêté une femme escroc, suite à une plainte déposée par une femme qui l’accuse de lui avoir subtilisé la somme de 150.000 DH. Selon une source policière, l’arnaqueuse, propriétaire d’entreprise, a fait croire à sa victime qu’elle pourrait l’aider à acquérir un logement décent en faisant appel à ses connaissances. Ne disposant pas de la totalité du prix d’achat, elle lui a fait miroiter la possibilité de bénéficier d’un crédit bancaire pour compléter. En attendant que le prétendu crédit soit alloué, l’escroc avait détroussé sa victime, qui lui a donné une soi-disant première tranche d’une valeur de 45.000 DH et une somme de 100.000 DH réparties sur des échéances, explique notre source. L’escroc a en plus emprunté 5.000 DH à la victime et lui a donné un chèque en bois en guise de garantie. La cerise sur la gâteau empoisonné, elle lui a délivré une carte d’adhérent à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) falsifiée avant de disparaître de la circulation.
Après son arrestation, la prévenue a reconnu ses méfaits devant les enquêteurs. Elle a été déférée devant la justice sur ordonnance du parquet pour escroquerie, faux et usage de faux.
Les noces des enfants de deux grandes familles sahraouies, jadis ennemies, à savoir Ould Errachid et Darham, ont réuni une pléiade de personnalités politiques de diverses tendances. Les adversaires de Rabat sont devenus convives à Tahanaout.
La fête de mariage de la fille du milliardaire ittihadi Hassan Darham avec le fils du Président du Conseil royal consultatif des affaires sahariennes (CORCAS) Khalihenna Ould Errachid a rassemblé la crème des acteurs politiques du pays toutes tendances confondues. Les noces organisées en grande pompe dans la ferme luxueuse du député socialiste ont rapproché les adversaires, selon Al Ahdath Al Maghribiya dans son édition de ce lundi 11 mai. Le quotidien indique que parmi les invités de marque aux noces de Omar Ould Errachid et Leila Darham, on trouve Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères et président du RNI, Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mohamed Hassad, ministre de l’Intérieur, Mohamed Louafa, ministre chargé de la gouvernance, Charki Drais, ministre délégué à l’Intérieur, Amina Benkhadra, DG de l’ONHYM, Hamid Chabat, maire de Fès et SG de l’Istiqlal, Mohamed Sajid, maire de Casablanca et SG de l’UC, Mustapha Bakkoury, DG de la MASEN et SG du PAM et Mohamed Saleh Tamek, Délégué général de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion. En plus du conseiller royal Fouad Ali El Himma.
Loin de la politique, Akhbar Al Yaoum s’est plutôt intéressé au volet logistique de la fête. En guise de dot, la mariée a reçu 10 millions de dirhams, un million cash et le reste sous forme de chèque, deux parures et une montre Rolex, entre autres. Comme le veut tradition sahraouie, les présents ont été exhibés devant les invités. Le quotidien écrit que la mariée a été maquillée et parée par la célèbre experte en esthétique et en maquillage, la Libanaise Joelle qui a veillé à assortir son make-up aux dix tenues qu’elle a vêtues. Pour ce qui est du spectacle, les organisateurs ont tenu à répondre à tous les goûts en invitant Tahour, Abderrahim Souiri et Saïda Charaf. Selon Akhbar Al Yaoum, les mariés devraient passer quelques jours à Las Palmas avant de s’envoler sous d’autres cieux pour le reste de leur lune de miel. Vive les mariés!
Un réseau de prostitution de luxe a été démantelé en début de semaine à Marrakech. Il avait pour principaux clients des hommes originaires des pays du Golfe.
C’est le journal Akhbar Al Yaoum qui rapporte cette information. Selon la publication, c’est un jeune originaire de Rabat qui est à la tête de ce réseau. A seulement 20 ans, il est déjà très connu dans le milieu de la nuit à Marrakech.
Avec sa compagne, une certaine Safae, 23 ans, et une autre femme originaire de Casablanca, ils avaient pour mission de sillonner les boites de nuit et les bars à la recherche de jeunes femmes, lesquelles sont ensuite mises en relation avec les ressortissants du Golfe.
Dimanche dernier, les gendarmes se dirigent vers une luxueuse villa de la ville ocre où se trouvaient le cerveau de la bande et sa compagne, mais ces derniers arrivent à prendre la fuite à bord de leurs voiture, mais vite repérée grâce au GPS.
Lors de la perquisition, les gendarmes découvrent une vingtaine de cartes d’identité ainsi qu’un CD dans lequel se trouvait des vidéos très suggestives.
Le cerveau de la bande et sa compagne Safae ont été auditionnés par la Gendarmerie et d’autres arrestations sont à prévoir dans les jours qui viennent.
Un nouveau réseau spécialisé dans la prostitution de luxe à Marrakech vient de tomber. Leurs clients sont principalement des ressortissants des pays du Golfe.
Un réseau spécialisé dans la prostitution de luxe a été démantelé, ce lundi 2 mars à Marrakech, par les éléments de la gendarmerie après l’interpellation du cerveau présumé de la bande surnommé Bouazza, la vingtaine, et issu de la capitale Rabat.
Dans son édition de ce jeudi 4 mars, Akhbar Al Yaoum cite une source informée qui nous apprend que le principal accusé est un client habituel des boîtes de nuit de la Cité Ocre qu’il fréquente quotidiennement, se faisant appeler Ali et issu d’une noble famille rbatie.
L’enquête menée par la gendarmerie royale a permis d’identifier les membres du cercle réduit du réseau composé de la compagne du prévenu prénommée Safae, âgée de 23 ans, son ami et bras droit originaire de la ville de Casablanca, en plus d’une femme quadragénaire qui porte le voile et soupçonnée de rabattre les jeunes filles qu’elle cherche dans les bars et les milieux branchés.
Les filles sont ensuite invitées à prendre part et animer des soirées de débauche avec des ressortissants des pays du Golfe.
Revenant sur l’opération du démantèlement, Akhbar Al Yaoum relate que les éléments de la gendarmerie royale ont réussi dimanche dernier à localiser la villa sitée dans le quartier chic et touristique de Hay Ennakhil où se trouvait le cerveau du réseau. Mais, le lascar a réussi à prendre le large avec son amante à bord d’une voiture de luxe, 4×4, de location avant d’être trahi par le GPS du véhicule et appréhendé dans la commune rurale de « Sâada » près de Marrakech.
Les limiers de la gendarmerie royale ont réussi à saisir des CD comprenant des séquences chaudes et provocantes de filles, en plus de photos pornographiques et des copies de plus d’une vingtaine de CIN de jeunes filles.
Une fois au poste, les deux prévenus ont été auditionnés et conduit à l’arrestation de la femme voilée qui a indiqué avoir été kidnappée et violée par le principal accusé.
Selon une source de la gendarmerie royale, les investigations se poursuivent pour identifier et remonter la piste des filles qui figurent sur les vidéos compromettantes.
Le public des deux clubs rivaux casablancais le Raja et le Wydad peut tout admettre sauf que l’un des joueurs de leurs équipes respectives passe chez «l’ennemi». Un acte qu’il qualifient de «traîtrise».
Dans son édition de ce lundi 2 mars, le quotidien Akhbar Al Yaoum consacre un spécial sur les joueurs qui, tout au long de l’histoire des deux grands clubs de la métropole économique, ont émigré bon gré ou à leur insu du Raja au Wydad et vice versa. Et la liste est longue: elle comprend ceux ayant quitté ce monde, d’autres ont fini leur carrière footballistique ou certains des joueurs évoluant toujours dans le championnat marocain.
La publication s’est faite l’écho des informations qui circulent ces derniers temps sur un éventuel transfert des ex-rajouis Ismail Belamaalem et Mohcine Metouali qui évoluent actuellement au club qatari Al Wakraa, au Wydad de Casablanca. Ces rumeurs ont une nouvelle fois fait ressusciter le conflit entre les frères-ennemis sur le transfert des joueurs. Une question qui a fait couler beaucoup d’encre de part l’histoire de ces deux pyramides du football national.
Le journal a cité des exemples de transfert de joueurs entre les deux équipes, dont le premier avait eu lieu en 1973, lorsque les deux clubs avaient convenu d’échanger le joueur Abdelaziz Anini par Azeddine Abderrafii. Le premier avait rejoint les rangs du Raja alors que le deuxième avait posé ses valises au WAC. Autre transfert qui avait suscité les animosités entre les supporters des deux clubs bidaouis: le gardien de but international Khalil Azmi qui a émigré du WAC, club avec lequel il avait remporté beaucoup de titres, au Raja et ce après la dégradation de ses relations avec l’ex-président du WAC de l’époque, Abderrazak Mekouar. La publication s’est de même attardée sur le transfert de Abdelhak Ait Laarif du Wydad vers le Raja fin de la saison 2011, faisant remarquer que les Rouges s’attendaient à ce que le joueur renouvèle son contrat.
Feu Mustapha Choukri, célèbre de son vivant par « Pitchou », fut le joueur qui a suscité le pus la polémique sur son transfert du Raja vers l’ennemi juré. Les Aigles Verts et leurs supporteurs furent choqués par le départ du talentueux et maître à jouer de leur équipe. Ils avaient alors considéré comme trahison pour Père Jégo qui avait déniché le grand Pitchou dans les quartiers de Derb Soltane avant de porter le maillot des Verts.