Ligue des champions: le Barça et le Bayern roulent des mécaniques

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Les deux ogres du football européen, le FC Barcelone le Bayern Munich, n’ont fait qu’une bouchée de leurs adversaires du jour. Le Paris Saint-Germain et le FC Porto ont vécu une soirée cauchemardesque. Pas les férus du ballon rond qui ont eu l’occasion d’admirer deux vrais récitals de foot.

Les statistiques, on le sait, ne sont pas une science exacte. Dans le cas du match Barça-PSG, elles se sont révélées vraies. S’agissant du Bayern-Porto, c’est tout le contraire.

 

Battu à domicile au match aller (1-3), le Paris Saint-Germain n’a pu remonter la pente. D’ailleurs, les statistiques jouaient en sa défaveur : 1,81% de chances de l’emporter. Selon ces statistiques, à 166 reprises, seules trois des équipes battues (1-3) au match aller, dans les Coupes d’Europe depuis 1969, ont pu se qualifier.

 

Le Camp Nou, le temple du Barça, était plein à craquer pour saluer la qualification sans surprise de Messi and Co aux demi-finales de la prestigieuse Ligue des champions. Un doublé du Brésilien Neymar en première mi-temps a enterré tous les espoirs des Parisiens. Ces derniers peuvent, toutefois, s’estimer heureux d’avoir évité une cuisante défaite. C’est la troisième fois consécutive que le PSG, sous l’ère des Qataris, ne parvient pas à franchir le cap des quarts. Qui a dit que l’argent ne fait pas le bonheur?

 

 

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Pour sa part, le Bayern Munich a écrasé l’ambitieuse formation portugaise du FC Porto sur le score sans appel de 6-1. Défaite au match aller (1-3), la tornade bavaroise s’est déchaînée. Elle a surtout démenti les statistiques selon lesquelles seules 30% des équipes ayant perdu au match aller (3-1) ont décroché leur qualification pour le tour suivant.
Pour les hommes de Pepe Guardiola, c’était plus une simple promenade de santé qu’un quart annoncé difficile. Un beau cadeau pour le 100ème match de Guardiola à la tête des Bavarois.
Les Portugais, vainqueurs au match aller, ont appris à leurs dépens qu’il ne fallait jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.