Le Ministère de l’intérieur appelle à la dénonciation sur les réseaux sociaux pour punir l’apologie de l’attentat.
Le groupe des Anonymous voulait faire justice, mais il semblerait que le ministère de l’intérieur l’ait pris de court.
Les hackers avaient en effet posté leur décision de s’attaquer aux groupes djihadistes sur internet et à punir l’apologie de l’attentat chez Charlie Hebdo, ainsi que les prises d’otages qui s’en sont suivies, mais le gouvernement a tenu à frapper fort et en premier, selon l’article 421.2.5 du Code pénal : « le fait de provoquer directement à des actes de terrorisme ou de faire publiquement l’apologie de ces actes est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende », l’utilisation d’internet étant une circonstance aggravante, et donc des peines plus lourdes.
Au vu des très nombreux messages sur les réseaux sociaux (3.271 messages recensés mercredi soir), qui soutiennent fermement l’acte terroriste, les utilisateurs sont invités à rapporter tout propos déplacé sur le sujet via la plateforme PHAROS.
Une mesure dissuasive qui coûtera jusqu’à 100 000 euros aux accusés et 7 ans de prison.