La Colombe blanche se prépare pour accueillir, le 28 mars, le 21ème FCMT. Cette édition prévoit la projection d’une soixantaine de films, représentant 16 pays du pourtour de la Méditerranée. Parmi lesquels figurent les 13 longs-métrages en lice pour le Grand prix Tamouda du cinéma méditerranéen. Cette compétition longs-métrages compte deux films marocains : «La moitié du ciel» d’Abdelkader Lagtaâ et «Petits bonheurs» de Mohamed Cherif Tribak. Produit en 2014, le premier film a déjà été distingué par le prix du scénario, et ce lors du denier Festival national du film de Tanger. Il est tiré du livre autobiographique «La liqueur d’Aloès» de Jocelyne Laâbi.
D’une durée de 102 mn, «La moitié du ciel» met en relief la souffrance des familles des détenus politiques des années 70, ainsi que leur long combat pour la libération des leurs. Parmi les plus célèbres de ces détenus, le poète et écrivain Abdellatif Laâbi. Alors que «Petits bonheurs» – dont le tournage s’est déroulé en 2014 à Tétouan – retrace une partie de l’histoire de la Colombe blanche pendant les années 50. Ce long-métrage parle de la situation de la femme à cette époque et sa volonté de se libérer des anciennes traditions pour se faire une place dans la société. Outre les deux films marocains, la compétition officielle du long-métrage comporte entre autres «Giovanni Favoloso» de Mario Martoni (Italie), «Fenómenos» de Alfonso Zarauza (Espagne), «Assoir El Amar» de Tarek Aryan (Egypte), «Oyoun el Harameya» de Nejoua Najjar (Palestine) et «Al Ouadi» de Ghassan Selheb (Liban).
Et à l’instar des années précédentes, cette 21ème édition prévoit de mettre en compétition 15 courts-métrages et 13 films documentaires.
Outre la projection des films en ou hors compétition, la programmation de cette 21ème édition se distingue par l’organisation d’un colloque international autour du thème «Le cinéma et les médias audiovisuels». Il est en plus prévu trois tables rondes, dont les thèmes porteront respectivement sur le «Cinéma et environnement», «Cinéma et cité» et «Les problèmes de la production au Maroc». Les organisateurs ont programmé de même des master class, qui seront animées par des cinéastes méditerranéens, ainsi que des ateliers et stages au profit des élèves des différents établissements scolaires de la ville de Tétouan.