BONHEUR – Une de mes préoccupations principales concerne le bonheur. Pas uniquement le mien, mais celui des autres également. Bien que je n’aie pas la chance d’échanger avec tous les humains peuplant cette planète, une chose semble récurrente et commune à la plupart d’entre nous: le bonheur, ce sera pour plus tard!
Je publiais récemment un article sur le mur de ma bonne amie sur Facebook. Le billet s’intitulait « Elle quitte son emploi à 95 000$ et va vendre de la crème glacée dans les Caraïbes ». Plusieurs personnes se sont mises à aimer ma publication. Mon amie m’a dit avoir hâte d’être cette fille-là, elle qui rêve de tout laisser pour pouvoir s’acheter une petite auberge au Panama avec son futur mari. J’en ai aussi souvent discuté avec ma mère, qui rêve de s’acheter une maison dans les mêmes Caraïbes lors de sa retraite. Elle compte presque les mois, malgré les trop nombreuses années qui la séparent de ce bonheur. Ces deux exemples sont concrets, mais je pourrais en nommer mille autres: « Nous aurons la paix lorsque nous aurons une maison! »; « Je serai fière lorsque j’aurai publié mon premier roman »; « Nous serons heureux lorsque nous aurons la voiture de l’année ». Le bonheur est toujours conjugué au futur et très rarement au présent. Et trop souvent, il est façonné de désirs matériels.
Considérant que notre pays, le Canada, soit l’un des endroits où la qualité de vie soit (en théorie) l’une des meilleures et considérant que plusieurs personnes donneraient tout pour y vivre, je me demande ce qui nous pousse à vouloir quitter et à vouloir aller trouver ce bonheur autre part. L’aspect matériel régissant tous les niveaux de notre vie occidentale en est probablement la plus grande cause. Nous avons soudainement besoin de décrocher, de revenir aux sources. À l’essentiel. Nous avons l’impression de nous perdre parmi les technologies numériques grâce auxquelles nous sommes toujours connectés sur tout, sauf sur le réel, et parmi les emplois que l’on cumule sans les aimer pour autant. On conserve ces derniers parce que le chèque de paie est appréciable et nous permet, ironiquement, de nous entourer d’encore plus de superficialité.
Une chose m’intrigue. À force de forger de tels espoirs et de telles attentes face à un futur que l’on voit comme la solution miracle à tous nos problèmes, ne risquons-nous pas d’être déçus? Il est si aisé de croire qu' »ailleurs » rime avec « meilleur »; que « plus tard » s’accordera assurément avec « bonheur certain ».
Le bonheur ne serait-il pas plutôt un long chemin? J’ai toujours cru que le bonheur ne consistait pas à vivre des «moments de bonheur», mais bien à être heureux de façon constante, à l’image d’une douce sérénité. Est-ce que s’acheter une maison rend heureux? Momentanément, oui. Mais c’est éphémère. On s’habitue à y passer ses journées et ses nuits. Elle fait partie intégrante du quotidien, puis on l’oublie. On a alors envie de posséder davantage, de posséder d’autres choses. Et le même schéma s’ensuit. De ce fait, nous avons toujours l’impression qu’il nous manque quelque chose. Nous sommes dans l’attente perpétuelle du bonheur tant souhaité qui semble ne jamais arriver.
Je ne peux compter le nombre de fois où mon copain et moi avons eu cette discussion. Celle dans laquelle on s’évadait dans le sud de la France pour pouvoir passer nos journées à écrire et à lire (avec quels moyens financiers, l’histoire ne le dit pas…) Celle nous laissant croire que c’était ça, l’image du vrai bonheur. Que nous serions difficilement heureux si cette carte postale ne se concrétisait pas. Mais c’était faux! Le bonheur pouvait être maintenant. Ce pouvait être ici, car l’un n’empêchait pas l’autre. Nous croyions aveuglément que partir serait synonyme de liberté car, comme la majorité des gens, nous avions l’impression d’être en manque de cette liberté, de cette autonomie et de cette indépendance d’esprit.
Nous avions, et avons encore, l’impression d’étouffer, l’impression de nous éloigner de ce que j’appelle le nécessaire. Et pourtant, rien ne nous forçait à mettre le doigt dans l’engrenage. C’était un choix que l’on faisait au quotidien. Alors pourquoi serait-ce différent ailleurs? Ils disent que l’herbe semble toujours plus verte chez le voisin. Ils n’ont pas tort! Comme dirait ma mère, plusieurs choses sont belles de loin, mais sont loin d’être belles.
On développe trop souvent des attentes face à des situations rêvées que l’on enjolive à mesure que le temps passe, souhaitant que la lumière de notre phare reste allumée. Mais une fois sur le terrain, on réalise souvent rapidement que c’était loin d’être ce qu’on avait imaginé. La chute est brutale. On réalise que la médecine est moins évoluée dans cette partie du globe, que le coût de la vie est plus élevé, que la maison coûte cher en s’il vous plaît, ou encore que le prix de notre nouveau iPhone était peut-être exagéré, finalement.
Combien de fois me suis-je dit: « avoir su! » Je ne peux plus compter les fois. Je préférais me créer des attentes pour avoir l’impression d’atteindre des objectifs et, surtout, pour avoir l’impression de vivre (même si c’était en superficie). Je préférais ces maigres aboutissements à celui d’être bien. Disons qu’être bien était pas mal moins glamour qu’exhiber mes nouvelles acquisitions.
Enfin… C’est peut-être ça, le bonheur: apprendre à accepter et à conjuguer ses limites, et cesser de croire que toutes ces barrières disparaîtront miraculeusement sous le coup d’un achat quelconque ou d’un départ précipité. C’est peut-être apprendre à vivre avec soi-même dans l’instant présent, car le futur, c’est maintenant.
Jesse Galan est une femme écossaise qui vient de fêter ses 109 ans. C’est une personne qui a encore toutes ses facultés mentales, jouissant même d’une mémoire exceptionnelle, comme le confirme son aide-soignante.
Questionnée sur le secret de sa longévité par le tabloïd anglais Daily Mail, elle répond « Mon secret pour une longue vie c’est d’éviter les hommes. Ils attirent trop d’ennuis, ça n’en vaut pas la peine », avant de rajouter qu’elle fait aussi des exercices.
Mesdames, vous savez ce qu’il vous reste à faire…
BEAUTY BUZZ
À toutes les beauty-addicts qui rêvent de se faire dorloter sans bouger de leur canapé, ce post est dédié.
Le saviez-vous ? Sur la map monde de la nail-addiction, le Maghreb arrive en tête, juste après les États-Unis et un peu avant l’Asie, surtout la Corée. Du coup, on a toute NOTRE institut-super-génial, NOTRE esthéticienne-méga-méticuleuse, NOTRE couleur-de-vernis-viens-là-que-je-t’éclate. Faites le test autour de vous, vous verrez, à en croire les copines, on nage en plein beauty-obscurantisme tant qu’on n’a pas testé SON institut à elle. Alors quitte à faire l’institut SIEN, autant que cela se passe chez SOI, sur SON sofa et devant SA télé… C’est en tous cas ce qu’à du se dire Sahar – jeune Casablancaise stylée de son état – quand elle a eu l’idée de lancer Anameel Home, le 1er institut de beauté à domicile au Maroc.
chanson sous le nom MUSTANG SALLY – WILSON PICKETT
Potentiel qualité. Le service d’un vrai institut (manucure, pédicure, épilation, massages, etc.), une crew d’esthéts qualifiées et polyvalentes, du matériel de pro stérilisé, jetable et démontable. Malin.
Potentiel pratique. 7/7j, de très tôt le matin à tard le soir. Flexible.
Potentiel hype. Près d’une centaine de couleurs de vernis dans l’air du temps, des marques pointues ( O.P.I., Essie, Zoya, Supernail, Trendy nail, Nail Rock) et l’option Manucure Caviar (ci-dessous). Ca pète.
Potentiel durée. Le concept, c’est de recréer chez soi les conditions d’un institut pro et branché, sans trop forcer sur les prix (40 DH pour la pause vernis, 60 DH pour la manucure et 120 DH pour la pédi). Le tout est à la fois pratique, tendance et économique. Le mix de la win.
9.300 personnes se sont inscrites en ligne pour pouvoir être les premiers européens à acheter la nouvelle Ford Mustang.
« L’ennui naquit un jour de l’uniformité. » Ford n’est pas d’accord avec la fameuse sentence d’Antoine Houdar de la Motte : le constructeur s’est mis en tête à la fin des années 2000 de proposer une gamme grosso modo identique sur tous ses marchés mondiaux. L’objectif est évidemment de réduire les coûts de développement au maximum et de réaliser ainsi de substantielles économies d’échelle.
Les dernières générations de Fiesta et de Focus ont montré le bien-fondé de la démarche, et la Mondeo, soeur jumelle de la Fusion américaine, s’apprête à en faire autant ; ainsi que l’Escape, qui remplacera notre Kuga (dont il n’est qu’un gros restylage). Ford confirme à présent que le petit crossover Ecosport sera lui aussi vendu de part et d’autre de l’Atlantique. Plus inattendu, le programme One Ford permettra aussi à l’Edge, ce SUV middle-size (4,68 m de long, soit la taille d’un Audi Q5) d’être vendu en Europe.
Le clou du spectacle sera cependant l’arrivée dans nos contrées de la prochaine génération de Ford Mustang, prévue pour 2014. Il ne sera donc plus nécessaire de passer par des chemins détournés (et dispendieux) pour importer l’emblématique muscle car. La Chevrolet Camaro va enfin pouvoir affronter sa meilleure ennemie sur les routes du Vieux continent, en attendant que Chrysler se décide à en faire de même avec la Dodge Challenger pour un match à trois.
« Il sufit de regarder l’accueil incroyable réservé à la Mustang lors de son apparition cet été au Festival of Speed de Goodwood, au Royaume-Uni, et au Mans Classic, en France, pour se faire une idée de l’intérêt que cette icône américaine génère à travers l’Europe, explique Stephen Odell, PDG de Ford Europe.
La Mustang est une Ford par excellence et elle a énormément de fans ici en Europe. Ces fans ont à présent de grandes attentes et nous avons hâte de leur donner davantage de détails dans un avenir proche. »
Ford a décidé de lancer les précommandes de sa Mustang pendant le match de la finale de l’UEFA Champions League, qui opposait le Real Madrid et le Club Atlético de Madrid. Plus de 9.300 personnes se sont inscrites en ligne pour avoir une chance d’être l’un des 500 premiers acheteurs de la nouvelle Mustang sur le marché européen. Et les 500 premières inscriptions ont été enregistrées durant les 30 premières secondes du match ! Les 500 premières Mustang seront allouées à 20 pays et Ford désignera dans les prochaines semaines les acheteurs pour chaque pays, selon le principe du « premier inscrit premier servi ». Les gagnants iront ensuite signer leur bon de commande chez leur concessionnaire…