Suite au franc succès rencontré par son spectacle « Hanane Show, » présenté en avril 2014 sur Casablanca et Rabat, Hanane Fadili, l’une des humoristes les plus appréciées du public marocain, sera en tournée dans deux villes du Royaume. Hanane Fadili réinvestit ainsi les planches et se produira au Mégarama de Casablanca les 8 et 9 mai prochains et le 13 mai au théâtre d’El Jadida.
« C’est simple. Je suis une comédienne marocaine et je m’inspire du quotidien de mes concitoyens ». «Mon objectif est de présenter au public un spectacle plein d’humour tout en leur rappelant les personnes qu’ils côtoient tous les jours », explique Hanane Fadili. La comédienne se transforme ainsi le temps d’un spectacle en une personne lambda pour le plus grand bonheur du public marocain.
L’humoriste marocaine fait sa première apparition à la télévision à l’âge de 8 ans dans l’émission TV3 du défunt Hamid Benchrif. Elle y imite la comédienne Khadija Assad. Plus tard, elle rejoint la troupe de Tayeb Seddiki pour interpréter un rôle dans la pièce « Nous sommes faits pour nous entendre », avant de décrocher un contrat avec 2M.
Agée seulement de 17 ans, Hanane Fadili est sélectionnée pour animer une émission hebdomadaire intitulée «Foukaha ». Le succès est vite au rendez-vous. Par la suite, la jeune humoriste quitte la chaîne pour monter son propre spectacle, « Télé Hanane », qui compile 22 personnages dans une durée d’une heure et quart. Dans chaque ville où elle donnera une représentation, elle laisse les salles hilares. Depuis, Hanane enchaîne les one-woman-shows pleins d’humour et d’imagination.
CULTURE – Depuis la création de la Compagnie DABATEATR en 2004 par Jaouad Essounani, celle-ci n’a cessé de subjuguer le public par ses créations à la fois profondes et sincères, mais tellement représentatives de ce que nous vivons au quotidien.
Des productions telles que « Il/Houwa », « Hassan Lekliche », « Hadda », « Chkoune Ghaytfi Telfaza » ou d’autres tentent de dessiner poétiquement les coulisses de cet imaginaire marocain, à la fois feutré de tabous et de drôleries, mais qui soudain est dévoilé dans toute sa splendeur, à travers l’action artistique et théâtrale.
La compagnie DABATEATR démarre cette année 2015 avec une nouvelle programmation dénommée « 9lil W Mdawem », signifiant peu mais durable et régulier. Une excellente nouvelle pour le public féru d’écriture.
Ce nouveau projet est en continuité avec les anciennes programmations de DABATEATR, Citoyen ou ArtQaida, puisqu’il porte en lui la même volonté de créer un pont entre artistes et public, afin que ces échos sociétau, soit mis en lumière.
C’est une sorte d’agora ou tout le monde est acteur, où l’art s’invite dans la cité, et où il n’y a plus de limite à l’imagination. Notons que ce rendez-vous culturel se déroule les trois premiers mercredi du mois au café de la Renaissance à Rabat, dans une ambiance plutôt détendue ou artistes, slameurs, poètes, circassiens et comédiens se retrouvent pour faire tout simplement connaissance, et partager leurs savoirs-faire.
Concrètement, trois sujets sont tirés au sort par le public, qui est invité à proposer n’importe quel thème qui lui tient à cœur, fut-ce une actualité, une question existentielle ou autre, pourvu que le hasard lors du tirage au sort fasse son œuvre.
Ensuite, tous les moyens sont bons pour les traduire de la façon la plus inopinée, entre danse, slam, poésie ou théâtre, selon l’envie des spectateurs. S’en suivra un travail de tissage par les comédiens de la troupe, afin de tenter d’interpréter tous ces sujets et nous proposer une représentation finale, le dernier vendredi du mois, toujours au café de la Renaissance.
Notons que cette démarche participative à laquelle tient DABATEATR a toujours été et continue d’être au cœur de son projet. La transmission étant l’un de ces piliers incontournables, afin de pérenniser l’esprit de la compagnie dans le temps et dans l’espace.
Il faut à cette fin que l’art et la culture soient consommés sans modération ni conformité, par un large public quelle que soit son origine et son niveau socio-culturel, car DABATEATR est avant tout une action citoyenne, culturelle artistique et libre.
On n’a pas fini d’entendre parler de la biographie non autorisée de Stéphane Koechlin.
On découvre un Gad séducteur, qui s’est rendu compte de son pouvoir « en séduisant la comédienne Marie Gillain. Il charma aussi Marie Fugain puis la violoncelliste Sabine Lagarde, noms égrenés, comme une litanie de belles amours éphémères. »
« Il ne parvenait pas à se sentir bien dans une relation. Au bout d’un moment, il créait le conflit, se servait de conversations vieilles de plusieurs mois pour alimenter la querelle », écrit le biographe.
Le premier grand amour de Gad Elmaleh sera l’actrice Anne Brochet, qu’il rencontre au théâtre et qui deviendra la mère de son premier enfant, Noé. « Gad vécut au tournant du deuxième millénaire l’une des belles périodes de sa vie. »
Mais au bout de quatre ans d’amour, le couple s’éloigne et Gad doit se rendre à l’évidence. « De nouveau, il avait l’impression de s’éloigner de la femme aimée, de ne plus la voir assez. Leur métier paraissait difficilement conciliable avec la vie de famille. »
Devenue écrivain, Anne Brochet publie son premier roman en 2001. « Elle fut blessée que son époux n’ait pas pris la peine de le lire. De son côté, Gad avait l’impression de ne pouvoir l’atteindre. Il achetait des livres qu’il n’ouvrait pas et empilait sur la table de nuit. »
Le divorce est inévitable. Anne racontera ses désillusions dans un ouvrage intitulé « Trajet d’une amoureuse éconduite », tandis que Gad tombera à nouveau amoureux, de la danseuse Aurélie Dupont. « Gad voulait séduire, changer, butiner, comme sa notoriété de plus en plus éclatante semblait lui en donner le droit et le pouvoir. »
Le Syndicat national des professionnels du théâtre prévoit une cérémonie de présentation d’un livre écrit par le critique d’art Hassan Nraïss, en hommage à l’acteur regretté Mohamed Bastaoui. « Grandeur et modestie »: le titre ce livre.
Rendez-vous jeudi 19 février à la salle «Al Qods», à la Foire de Casablanca, avec un livre dédié au défunt Mohamed Bastaoui, qui nous a quittés en ce triste 17 décembre 2014. «Mohamed Bastaoui, modestie et grandeur» est le titre de ce livre écrit par le critique d’art Hassan Nraïss, en hommage à ce monstre sacré de la scène qu’est Mohamed Bastaoui.
, le président du Syndicat national des professionnels du théâtre, Bouhcine Messaoud, a révélé que les recettes de la vente du livre seraient versées sur le compte de la famille Bastaoui