Un nouveau réseau spécialisé dans la prostitution de luxe à Marrakech vient de tomber. Leurs clients sont principalement des ressortissants des pays du Golfe.
Un réseau spécialisé dans la prostitution de luxe a été démantelé, ce lundi 2 mars à Marrakech, par les éléments de la gendarmerie après l’interpellation du cerveau présumé de la bande surnommé Bouazza, la vingtaine, et issu de la capitale Rabat.
Dans son édition de ce jeudi 4 mars, Akhbar Al Yaoum cite une source informée qui nous apprend que le principal accusé est un client habituel des boîtes de nuit de la Cité Ocre qu’il fréquente quotidiennement, se faisant appeler Ali et issu d’une noble famille rbatie.
L’enquête menée par la gendarmerie royale a permis d’identifier les membres du cercle réduit du réseau composé de la compagne du prévenu prénommée Safae, âgée de 23 ans, son ami et bras droit originaire de la ville de Casablanca, en plus d’une femme quadragénaire qui porte le voile et soupçonnée de rabattre les jeunes filles qu’elle cherche dans les bars et les milieux branchés.
Les filles sont ensuite invitées à prendre part et animer des soirées de débauche avec des ressortissants des pays du Golfe.
Revenant sur l’opération du démantèlement, Akhbar Al Yaoum relate que les éléments de la gendarmerie royale ont réussi dimanche dernier à localiser la villa sitée dans le quartier chic et touristique de Hay Ennakhil où se trouvait le cerveau du réseau. Mais, le lascar a réussi à prendre le large avec son amante à bord d’une voiture de luxe, 4×4, de location avant d’être trahi par le GPS du véhicule et appréhendé dans la commune rurale de « Sâada » près de Marrakech.
Les limiers de la gendarmerie royale ont réussi à saisir des CD comprenant des séquences chaudes et provocantes de filles, en plus de photos pornographiques et des copies de plus d’une vingtaine de CIN de jeunes filles.
Une fois au poste, les deux prévenus ont été auditionnés et conduit à l’arrestation de la femme voilée qui a indiqué avoir été kidnappée et violée par le principal accusé.
Selon une source de la gendarmerie royale, les investigations se poursuivent pour identifier et remonter la piste des filles qui figurent sur les vidéos compromettantes.
Un réseau spécialisé dans l’escroquerie utilise des Smartphones pour arnaquer au nom de ministres, de walis et de gouverneurs. Une nouvelle application payante sur les téléphones portables leur facilite la tâche.
Dans son édition du 19 février, Al Massae rapporte qu’une nouvelle application interdite au Maroc et dont les services sont payants, permet de contacter plusieurs numéros. Selon le quotidien, des hackers installés hors du Maroc, ont à maintes reprises, usurpé l’identité du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane dans leur tentative de contacter des secrétaires généraux de ministères, sans pour autant parvenir à tromper leur vigilance. Ils se sont également fait passer pour des walis et gouverneurs, ce qui a donné la certitude qu’il s’agit d’un réseau d’escrocs et d’usurpateurs d’identités. Les membres de ce réseau utilisent uniquement leurs Smartphones pour faire croire à leurs victimes qu’ils sont réellement de hauts responsables en composant les numéros de téléphone de personnalités notoires et en contactant des responsables gouvernementaux, sécuritaires ou même des responsables au palais royal, croit savoir Assabah.
D’après le journal, les suspects entretiennent des relations avec un repris de justice qui a été arrêté en flagrant délit d’usurpation de responsables judiciaires et sécuritaires pour escroquer ses victimes, ajoutant que celles-ci, ont, dans leurs dépositions, fait savoir que l’accusé se fait passer pour un président de tribunal ou un magistrat à la cour de cassation ou encore pour un responsable de sécurité ayant des relations avec de hauts fonctionnaires à la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN). Et de poursuivre que le mis en cause se fait également passer pour le directeur de la sécurité à la DGSN pour prendre contact avec de hauts responsables au ministère de l’Intérieur en vue de régler les problèmes de personnes moyennant de sommes d’argent.
L’affaire a été dévoilée lorsqu’un gouverneur a contacté le Directeur de la Direction de la sécurité pour l’informer qu’il n’a pas eu le temps vu ses préoccupations de répondre à sa communication et qu’il n’a pas pu recomposer le numéro de téléphone, ce qui a amené les services de sécurité à ouvrir une enquête pour identifier l’usurpateur de l’identité.