Le parc Sindibad de Casablanca ouvre le premier trimestre 2015
300 employés seront recrutés, dont 200 directement et 100 par le biais d’un contrat de sous-traitance. Le tarif du ticket d’entrée variera de 20 à 30 DH, le prix des attractions de 10 à 35 DH. La livraison de la première tranche des appartements et villas est prévue pour la fin 2015.
C’est officiel. L’ouverture du parc Sindibad est prévue pour la fin du premier trimestre 2015. C’est en tout cas ce que confirme Rachid Bennani, DG de Sindibad Holding. «Ce sera une ouverture préliminaire qui servira de test pour les attractions du parc de jeux, mais surtout pour permettre aux équipes de se familiariser avec les flux des visiteurs», explique-t-il. A l’heure actuelle, Sindiparc, la filiale du groupe qui se chargera de la gestion de cet établissement pour une durée de 30 ans, est en train de recruter les équipes. «200 collaborateurs seront recrutés directement et 100 autres via un contrat de sous-traitance. Tout ce personnel sera dispatché sur les 80 métiers nécessaires au bon fonctionnement du parc, notamment la restauration, l’exploitation, la maintenance, l’animation…», déclare M. Bennani.
40 à 100 DH pour se restaurer
Les travaux avancent bien. Couvrant une superficie de 32 hectares, le parc Sindibad proposera une panoplie d’espaces différents : un espace dédié aux loisirs, un parc entièrement consacré aux animaux, un parc écologique ainsi qu’une forêt récréative. Le zoo, qui ouvrira un trimestre après le pôle «attractions», va accaparer la moitié du parc, soit 16 hectares. Les attractions seront déployées sur une superficie de 5 hectares, alors que le reste de la superficie sera réservé à la forêt récréative. Dans le volet attractions, Sindibad propose à la clientèle casablancaise quelque 22 attractions de très haut niveau qui répondent aux meilleurs standards de qualité et de sécurité.
Concernant les tarifs du parc Sindibad, le groupe Alliances a émis le souhait de proposer des prix abordables aux citoyens. Ainsi, «le tarif du ticket d’entrée variera de 20 à 30 DH en fonction des jours», confirme le directeur général. Ce ticket donne droit à un accès gratuit au grand parc de jeux pour enfants et au zoo. Pour le reste des attractions, les prix varieront de 10 à 35 DH. Des formules forfaitaires sont par ailleurs en phase de conception.
Les prix des villas vont de 7,5 à 20 MDH
Pour compléter son offre, deux restaurants d’une capacité totale de 750 places assises et trois sandwicheries sont installés au sein du parc. Gérés par Sindiparc, ces points de vente proposeront des menus à des prix allant de 40 DH à 100 DH. Pour rappel, ce projet réalisé en partenariat avec la Compagnie des Alpes, leader français du secteur des loisirs, avec 21 parcs de loisirs à son actif dont les parcs Astérix et Walibi et le Musée Grévin répartis sur 7 pays européens, a nécessité un investissement de l’ordre de 346 MDH. D’après les prévisions du groupe, «la rentabilité du projet sera faible, et l’investissement ne sera rentabilisé que sur 20 ans», déclare le DG. La raison : les prix pratiqués sont très bas par rapport à l’industrie du loisir. En somme, la société table sur la rentabilité totale du projet et non pas uniquement sur celle du parc. Dans ce sens, il est important de rappeler qu’en plus du parc d’attraction ce projet qui a nécessité une enveloppe d’investissement totale de 2,5 milliards de DH comprend également la partie résidentielle et hôtellerie.
L’espace immobilier s’étalera sur une superficie de 24 ha et comprendra des immeubles et villas haut standing. Pour le moment, la première tranche de cette zone est en phase de finalisation. Elle comprend 200 appartements d’une superficie comprise entre 70 et 150 m2, avec un prix de démarrage de 1,5 MDH. A cela s’ajoute une cinquantaine de villas à des prix allant de 7,5 MDH à 20 MDH. La livraison de cette première tranche est prévue pour la fin de l’année 2015. En parallèle, «nous sommes en phase d’aménagement des terrains qui abriteront les deuxième et troisième tranches du projet», annonce M. Bennani, avant d’ajouter que «la quatrième tranche est toujours bloquée», puisque les 500 familles qui occupent le terrain ne sont pas encore relogées. Enfin, la zone tertiaire couvre une superficie de 4 hectares. Cette dernière devrait accueillir vingt commerces de proximité et une unité hôtelière d’une capacité de 200 lits. «Concernant cette partie, nous sommes toujours en phase d’étude. Les travaux pourront démarrer dans cinq ou six mois», conclut-il